M. Heydens, the driver who survived and spent time in jail under investigative custody has been freed of further criminal charges. He has left prison with his GT3RS and drivers license in his wallet.
In fact the judicial inquiry did not produce any evidence to corroborate the charges held against him. There was no race, the cars did not hit each other, and nothing demonstrates that he knowingly left the scene of the crash... In addition, the Porsche importeur of Belgium declares that the fact that the GT2s speedo was blocked at 250 km/h is no reliable evidence for the real speed under the circumstances of the crash.
On the contrary, the inquiry found out that at the place where it all happened the road surface shows a deficiency which is potentially very dangerous when passed over at high speed (some kind of joint between concrete pavement forming a dip followed by a bump). Heydens recognizes that he knows the danger of this area. I for myself can confirm this and other nasty bumps on that road!) According to the weather conditions there was also a strong lateral wind. On this basis the judicial inquiry assumes that the GT2 'took off' by itself, hitting the grass and then the lighting pole.
For the interested folks who read french, hereby some press articles:
(24/09/2004)
Douze jours après l'accident des deux Porsche sur l'autoroute, voilà ce que dit le dossier!
LIÈGE Nous avons eu accès à certaines informations qui apportent un éclairage nuancé de l'accident qui, le 12 septembre, vers 10 h 40, à hauteur de Crisnée, sur l'autoroute de Liège, a coûté la vie à René Willaerts et Marc Albertal. On sait à présent que tout avait commencé à Bertem où les deux Porsche, une GT 2 et une RS, avaient rendez-vous sur le parking Texaco...
Michel Heydens, qui participait aux 1.000 km de Spa, avait promis deux places gratuites à Marc et René mais, entre-temps, ceux-ci en avaient obtenu ailleurs. Tout le monde s'est salué. Heydens a présenté le pilote anglais, Ian Khan, qui l'accompagnait. Puis, chacun a démarré. Heydens affirme que René Willaerts dans la GT 2 a quitté le parking le premier et qu'il n'a jamais été question de course. Ce n'était pas à qui arriverait le premier à Spa où, d'ailleurs, ils ne devaient pas se retrouver: Heydens avait un accès VIP, René Willaerts devait se garer à l'extérieur du circuit. Ian Khan dit lui aussi n'avoir pas entendu parler de course.
Sur l'E 40? Trois témoignages d'automobilistes.
Le premier: à mi-route, un Mr H. dit avoir été dépassé par circulant à suivie, , par . La grise est la GT 2 de René Willaerts qui donc précède la Porsche RS blanche de 830 mètres (et probablement plus).
Témoignage n* 2: avant les travaux de Crisnée, un automobiliste, C., voit les deux Porsche . La blanche .
Selon Heydens, les deux ont roulé ensemble dans les travaux, mais c'est à la faveur des files qu'il serait, lui, sorti le premier du rétrécissement... Et aurait .
L'accident se produit à hauteur du pont sous l'autoroute. Un troisième témoin, G., a vu l'accident. Il confirme que la Porsche blanche -celle de Heydens - précédait la qui roulait (mais il ne précise pas la distance) et lui a paru . Heydens, qui est devant, déclare avoir vu la GT 2 une dernière fois dans son rétro, mais pas l'accident proprement dit.A hauteur du pont, le joint forme comme un creux précédant une sorte de bosse. Michel Heydens déclare qu'il savait l'endroit extrêmement dangereux à grande vitesse. Mais René? Se serait ajouté un problème supplémentaire de vent latéral: la GT 2 a décollé... Une photo montre son compteur bloqué sur 250.
Sous le coup de cinq inculpations, Heydens, détenu à Lantin, prétend n'avoir pas fait la course, n'avoir pas fait de manoeuvre dangereuse (des experts ont vérifié l'absence de traces sur la carrosserie montrant qu'il y aurait eu touchette), n'avoir pas provoqué l'accident et n'avoir pas pris la fuite dans la mesure où il ne l'a pas vu.
Homicides involontaires? Délit de fuite? Dans sa décision de le libérer, le président Delwaide, de la chambre du conseil de Liège, dit qu' et qu'il .
Il a toujours son permis (12/10/2004) Michel Heydens autorisé à récupérer sa Porsche GT 3 RS...
BRUXELLES Nous n'allions pas voir Michel Heydens pour parler du beau temps. Mais pour lui demander s'il est un chauffard? S'il se sent responsable de l'accident (2 morts) survenu le mois passé sur l'autoroute de Liège? D'où vient son argent? Ce qu'il fricote à Monaco? S'il collectionne les P.-V? S'il les paie? S'il est fréquent, dans sa Porsche GT 3 RS, de foncer à 200 km/h? Et, dans la mesure où la DH/Les Sports a reçu du courrier anonyme réclamant sa peau, mais qui donc lui en veut? Et pourquoi?
Heydens pouvait se défiler: c'est pas son genre. On peut sans doute lui reprocher beaucoup de choses, mais pas de fuir ses responsabilités. .
Les deux Porsche se faisaient-elles la course à qui serait la première à Francorchamps?
Seule à posséder tous les éléments en main, la justice, par deux fois, a déjà décidé que rien, à ce stade, ne permettait de l'affirmer.
On a prétendu que Michel Heydens - dans la GT 3 - suivait René Willaerts - en GT 2 - et donc, que Heydens avait vu l'accident mais avait continué sans s'arrêter. On a prétendu aussi qu'il y avait eu touchette. C'est deux fois faux.
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Les deux pilotes s'étaient donnés rendez-vous à Bertem.
Il y avait un témoin-clé, son passager, Ian Khan, mais il... dormait?
Comment expliquer que Heydens n'ait rien vu de l'accident dans son rétro?
Le compteur bloqué à 250 km/h? . Heydens accepte de parler de son passé d'automobiliste. Son permis lui a été retiré une fois, il y a 15 ans. En 2004, les Français l'ont flashé à 124 km/h (au lieu de 90) sur une autoroute. Son dernier accident? Un petit dégât matériel en 2001 à Bruxelles. Mais pourquoi rouler si vite? Pressé? .
Mais alors? Michel Heydens répond comme tous les possesseurs de bolides. Sa Porsche GT 3 RS de 381 CV atteint les 306 km/h. Avec 483 CV, la GT 2 de René pouvait monter à 315. Un danger public? Un chauffard. Heydens admet que beaucoup le voient ainsi. .
Deux morts? Que dira-t-il s'il croise les enfants, l'épouse, les parents de Marc Albertal et de René Willaerts qui, à ce stade, ne sont pas constitués parties civiles?
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Se sent-il responsable?
S'il avait le pouvoir d'arrêter le temps et revenir au matin du 12 septembre 2004?
La justice autorise Michel Heydens à récupérer sa Porsche GT 3 RS aujourd'hui. Son permis de conduire ne lui avait jamais été retiré